Chaque jour, quelques 120.000 nouveaux titres débarquent sur les plateformes de streaming. Cette surproduction sonore, impossible à absorber humainement, bouscule les artistes émergents tout en obligeant les prescripteurs à s’imposer des filtres dans leur travail pour ne pas être noyés. Privilégiant la quantité à la qualité, les géants du streaming ne sont pourtant pas les seuls responsables de cette surproduction musicale qui, paradoxalement, favorise l’uniformisation des contenus bien plus que leur diversité.