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Tant le public que les artistes de notre espace Fédération Wallonie-Bruxelles se réjouiront de cette annonce: les amateurs·rices et acteur·rices de la note bleue trouveront un nouvel espace de jeu d'ici quelques jours! 

Le Toots Jazz Club, c'est son nom, est né à l’initiative du pianiste Joachim Caffonnette (qui avait déjà relancé précédemment le Sounds à Ixelles - voir notre article), désireux d'ouvrir à Bruxelles "un véritable club de jazz où la musique résonne jusqu’au bout de la nuit. Comme à New York et à la Nouvelle-Orléans… mais avec la "zwanze" en plus!".

Hommage au légendaire Jean-Baptiste "Toots" Thielemans, le club mêlera "l’esprit bruxellois à la tradition festive de la musique la plus vivante qui soit", à un jet de pierre de la Grand-Place de Bruxelles et ce, grâce au soutien de l’ULB, du Centre d’Action Laïque et de la Ville de Bruxelles. Son adresse précise: rue des Chapeliers 6 - 1000 Bruxelles.

Concerts et jam sessions seront proposés 5 soirs par semaine, "tout en accueillant passants et joueurs d’échecs", à des prix modiques, voire gratuitement mais alors avec consommation obligatoire (de bières de qualité et autres breuvages... les organisateurs sont très dynamiques et ambitieux). Sont déjà au programme à l'heure où nous écrivons ces lignes: Aka Moon, Bruno Castellucci Quartet, Nathalie Loriers trio, Lee Morgan, Basile Rahola, etc. 

Démarrage des festivités le 15 mai!

Le Prix Joséphine des artistes? C'est "français", certes, mais les artistes de la FWB ayant un lien d'édition avec un label français y sont éligibles. 

Les inscriptions sont ouvertes depuis le 2 avril et se clôtureront le 12 mai prochain. Plus précisément, le Prix est ouvert aux albums originaux parus à partir du 1er juin 2024 jusqu’au vendredi 30 mai 2025 inclus, sans distinction de genre, langue et nationalité dès lors qu’ils sont produits par un éditeur phonographique établi en France ou issus de l’espace francophone et signataires d’un contrat de licence ou de distribution avec une société française. Ouf.

Quelle est la spécificité de ce prix et de cette cérémonie? Il s'agit d'un jury composé uniquement d’artistes, ce sont elleux qui récompense les albums selon des critères de qualité et d'audace artistiques et ce, sans considération de genre musical ni de notoriété!
Un comité de sélection constitué de journalistes établit une première liste de 40 parmi tous les albums qui se seront inscrits. Cette sélection sera ensuite soumise aux délibérations du jury d’artistes qui décidera du Palmarès du Prix Joséphine des artistes, à savoir les 10 albums de l’année, dévoilé au public le 23 juin. Le jury 2025 sera révélé dans les jours qui précèdent l’annonce de son palmarès.

La cérémonie du Prix se déroulera le 30 septembre à Paris et celles et ceux dont les albums feront partie du palmarès (les 10 au total) s'y produiront live.

La FÉLIN (Fédération Nationale des Labels et Distributeurs Indépendants) est une organisation française créée en 2009 qui représente près de 400 acteurs de la création musicale indépendante. Elle œuvre pour la valorisation, la représentation et l'accompagnement de ses membres face aux évolutions de l'industrie musicale, en mettant l'accent sur la diversité musicale et en soutenant des initiatives telles que le programme de mentorat MEWEM, lancé en 2019 pour encourager l'entrepreneuriat féminin dans le secteur musical.​

La Fédération a publié récemment sur son site un guide des « 10 points du jeune label »: un "pense-bête" conçu pour aider les créateurs de labels à structurer et pérenniser leur projet.

Vous y trouverez des conseils "essentiels", parfois liés aux spécificités de l'environnement français mais qui donneront de bonnes pistes de réflexion à nos entrepreneur·euses belges, tels que "comment définir un projet artistique clair" ou "choisir un modèle économique adapté".

Ce guide est disponible sur le site de la FÉLIN et constitue donc une ressource précieuse pour les aspirants producteurs souhaitant naviguer dans le paysage complexe de la production musicale indépendante.

Thomas Duprel, aka Akro (membre fondateur du groupe hip-hop Starflam et auteur de plusieurs albums solo), était responsable d'édition et de contenus depuis 2017 pour le projet hip-hop digital Tarmac, qu'il aura lui-même aidé à se lancer et à développer.

Le "boss" de Tarmac, tel qu'il se définissait, a posté il y a quelques jours ce message sur ses réseaux sociaux . "Après presque 9 ans de bons et loyaux services ma mission au sein de la RTBF prend fin ce jour. Merci à ceux qui m’ont fait confiance et permis de réaliser un rêve de gosse en créant et faisant grandir Tarmac."

Akro avait également récemment contribué à la création et réalisation du documentaire Timeline qui retrace l'épopée du rap en Belgique.

Un nouveau tournant donc en perspective pour la chaîne hip-hop de la RTBF.

Les Volumineuses, Le Brass, Le Bamp, l'atelier210 et la Maison poème se sont, cette année encore, associé·es à l'occasion de la 2ème édition du Parcours Minigolf. Un projet d'accompagnement artistique et d'encadrement qui s'étalera du printemps à l'automne 2025. 

Trois projets musicaux d'artistes FINTA issus de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été choisis par un jury composé des différents partenaires en vue d'un accompagnement comprenant donc des formations, des résidences ou des showcases de présentation.

Les trois projets sélectionnés pour cette édition 2025 sont Nena Planeta (spanish rap/jazzy), Xaxalxe ("8-bit" électro) et Leïla Alice (dream·ambient pop).

À l'issue de ce parcours, un showcase professionnel est prévu pour présenter leur travail devant un public de professionnel·les du secteur musical.​

Spotify vient d'augmenter ses prix pour les abonnés en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg. Ces hausses de prix surviennent au moment où le géant suédois du streaming planche sur de nouvelles stratégies de développement, visant à générer des marges bénéficiaires alternatives.

Aux Pays-Bas et au Luxembourg , un abonnement individuel coûte désormais 12,99 €, soit une hausse de 18 % par rapport aux 10,99 € demandés l'an dernier. Les forfaits familiaux bondissent également de 22 % dans ces deux pays, passant de 17,99 € à 21,99 €.

En Belgique, la hausse des prix se confirme aussi : les forfaits individuels augmentent de 9 % , passant de 10,99 € à 11,99 €, tandis que les abonnements familiaux progressent de 17 % , passant de 17,99 € à 20,99 €. Même le forfait étudiant se voit augmenter d'un euro symbolique (de 5,99 € à 6,99 €).

Avec cette hausse des prix des abonnements, les pays du Benelux dépassent désormais les prix des services Spotify dans les grandes économies voisines. En Allemagne et en Espagne, par exemple, l'abonnement individuel reste plafonné à 10,99 €.

Les Pays-Bas, le Luxembourg et la Belgique comptent ainsi parmi les pays du monde où les abonnements Spotify sont les plus chers. Aux États-Unis, à titre de comparaison, les abonnés Premium paient 11,99 $ pour un forfait individuel et 19,99 $ par mois pour un forfait familial. Le forfait Premium Étudiant reste stable, à 5,99 $.

Ces hausses de prix interviennent alors que Spotify s'apprête à lancer une offre « Music Pro » - qui comprendrait divers avantages pour les « super fans ». En juillet dernier, le PDG de Spotify, Daniel Ek, a déclaré aux analystes que l'entreprise travaillait sur une offre « deluxe » plus onéreuse, sans en préciser la teneur.

Reste maintenant à voir si ces augmentations tarifaires auront des répercussions positives pour le portefeuille des artistes belges, luxembourgeois et hollandais présents sur Spotify...

L’arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne du 6 mars 2025 répond à deux questions préjudicielles du Conseil d’État belge. Ce Conseil d’État belge avait été saisi d’un recours en illégalité par les délégations syndicales de l’Orchestre National de Belgique. Certains musiciens remettant en cause un arrêté royal imposant aux musiciens une cession obligatoire de leurs droits voisins en échange d’une rémunération fixée arbitrairement par l’employeur. 

Rappel des faits. Durant la crise du Covid, la direction de l'Orchestre National de Belgique avait mis des enregistrements à la disposition du public et ce, sans recueillir l’accord des musiciens concernés. Une rémunération forfaitaire annuelle, arbitrairement fixée à 600 € et censée rémunérer la cession de leurs droits, leur avait été allouée. Une décision contestée donc par les musiciens devant la justice belge.

Conformément aux réquisitions de l’Avocat général, la Cour a estimé que le droit de l’UE s’opposait à une cession obligatoire de ces droits voisins des artistes musiciens de l’ONB aux fins de leur exploitation par leur employeur. Le Conseil d’État doit encore statuer mais l’issue de la procédure semble déjà connue.

Un résultat obtenu grâce au travail des musiciens de l’ONB, de leurs syndicats et de leurs avocats.

Le jeudi 24 avril, de 18h00 à 21h00, le MAD, plateforme bruxelloise d’expertise dans les secteurs de la Mode et du Design, ouvre ses portes à une conférence consacrée à la place des femmes dans les pratiques du secteur culturel.

Au-delà des discussions menées, et modérées, par des chevilles ouvrières issues de différentes associations et institutions de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Face B, Les Grenades, Scivias, La Horde Productions ou Bozar), le rendez-vous sera l'occasion de découvrir une publication tournée vers le métier de technicienne dans le paysage culturel belge. Défricheuse, la référence découle d'un long processus d'investigation : une enquête de 18 mois, menée sur le terrain, au contact immédiat des protagonistes de l'action (culturelle).

Consciencieux et complet, l'ouvrage consigne conseils, bonnes pratiques, ressources et clés d’émancipation à l'attention des techniciennes des arts, mais aussi à destination de toutes les personnes sensibles à leurs interventions.

Pour assister à la conférence et découvrir en primeur le contenu de ce livre de référence, il convient de s'inscrire via le site web de l'organisation. 

Une étude dresse pour la première fois un état des lieux complet de l’emploi dans le secteur culturel en Fédération Wallonie-Bruxelles.

C'est l'ULB qui a été mandatée pour réaliser cette toute première étude, sous la coordination de l’Observatoire des politiques culturelles. "Alors que les données disponibles jusqu’ici en Belgique francophone étaient éparses, ponctuelles ou limitées à certains territoires, le travail de Christophe Levaux, chercheur FNRS au LaM, Laboratoire de musicologie (Faculté de Philosophie et Sciences sociales), et Louise de Brabandere, chargée de recherche au centre METICES (Faculté de Philosophie et Sciences sociales) se distingue par son ambition : offrir une vue d’ensemble structurée de l’emploi culturel, en tenant compte à la fois des salariés et des indépendants, qu’ils soient ou non subventionnés par la FW-B."

Constituée de deux parties distinctes, la première partie de l'étude a pour objectif de mesurer l’emploi dans le secteur culturel en FWB, sans distinction entre les opérateurs culturels qui sont subventionnés par la FWB et ceux qui ne le sont pas. Cette partie s’appuie, pour les salariés, sur le cadre européen pour la production de statistiques culturelles (ESSnet-Culture) et sur les données de l’ONSS. Un travail de mise à jour du modèle européen a toutefois été réalisé, consistant à exclure des domaines non compris dans le périmètre de la FWB (comme la publicité) et à inclure des domaines en faisant partie (comme le design ou la mode). Pour les indépendant·es, les données proviennent de l'INASTI.  La deuxième partie a pour objectif de mesurer l’emploi auprès des opérateurs culturels subventionnés par la FWB via l’Administration générale de la Culture.

Quelques chiffres et données à retenir? Le secteur culturel représente plus de 100.000 emplois en Fédération Wallonie-Bruxelles, auxquels ajouter 16.500 indépendants à titre complémentaire. L’emploi se concentre principalement dans la mode, le livre et la presse, l’audiovisuel, le design, les arts vivants et l’architecture. Bruxelles (52%), Liège (12%) et le Brabant wallon (7%) regroupent la majorité de cet emploi. L’étude relève la grande fragmentation de cet emploi culturel, la fréquence importante des emplois à temps partiel et corollairement, le très faible niveau des revenus bruts annuels moyens. 12.668 €... moins de treize mille euros donc: c’est le salaire brut annuel moyen des artistes salarié·es. Les chiffres sont très bien analysés et détaillés dans cet article du Soir.

L'étude complète est disponible en ligne, ici.

Le 12 avril prochain, La Monnaie créera l'opéra d'Harold Noben, Bovary, au Théâtre National.

Musiq3 revient sur le parcours de création de cet opéra dans un podcast qui, pas à pas, mot après mot, note après note, suit le travail d'Harold Noben. "La composition de la partition, la découverte de la partition par la cheffe d'orchestre, les discussions avec le metteur en scène, les compromis à trouver entre les différentes visions de chaque partie, la conception des décors et des costumes, et enfin, la découverte du résultat final", autant de points d'attention cruciaux et nécessaires au bon déroulé d'une telle création.

Bovary, Harold Noben est disponible sur RTBF Auvio. Le premier épisode s'intéresse au parcours du compositeur... mais qui est Harold Noben?

Bovary est un nouvel opéra de Michael De Cock (le directeur du KVS) et Harold Noben, d’après le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert, du 12 au 19  avril.

Pour s'améliorer, il est parfois bon de se remettre en question. C'est dans cet état d'esprit que la Sabam adresse aujourd'hui un grand questionnaire à ses membres, ainsi qu'à toutes les personnes sensibles aux actions menées par la société belge des auteurs, compositeurs et éditeurs.

Menée par l'Université d'Anvers (UA) pour le compte de la Sabam, cette enquête publique porte sur l'efficacité du fonds Sabam for Culture, mais aussi sur les besoins des auteur·rice·s et éditeur·rice·s dans les différentes disciplines représentées par la société de gestion des droits d'auteur.

En sept minutes, montre en main, et sans s'essouffler (facile !), il est possible de répondre à toutes les interrogations de la Sabam via ce lien.

L'objectif de cette recherche est de mieux comprendre comment les initiatives de Sabam for Culture contribuent à la carrière des affilié·e·s, tout en cherchant des façons significatives d'améliorer les services proposés et le fonctionnement général de la Sabam. Une enquête essentielle, donc.

À l'image de la Brussels Nightcall, Inside the Circle ou encore de la Paris Electronic Week, le cycle de rencontres-clubbing NighTalk a été pensé dans le but de rassembler les divers professionnels de la nightlife liégeoise pour prendre le temps d'échanger sur les enjeux contemporains de la vie nocturne locale.

Chaque édition proposera ainsi une rencontre entre des acteur·rices de la scène locale et des invité·es externes, et sera suivie d’une soirée clubbing.

La première NighTalk aura lieu le vendredi 4 avril (de 18h à 19h20) et elle abordera les questions de diversité et d'inclusivité, leur défis et leurs limites au sein de la nightlife, avec comme intervenant·es Anaco (Divino), La TransPédéGouines, FatSabbats et Kaer (La Centrale Son & EGAL). La rencontre sera modérée par Martha Regueiro (48FM).

La soirée se prolongera en mode clubbing avec le collectif parisien Divino, engagé pour un dancefloor libre, safe(r) et inclusif.

Pour acheter vos places pour cette première NighTalk au Reflektor (la rencontre en première partie de soirée est en accès gratuit). 

Musiq3 et le Forum de la Création musicale se sont associés pour proposer une série de podcasts visant à rendre plus accessible la musique de création (à destination d'opéras, de films ou encore de jeux vidéo).

Souffrant d'une aura un peu obscure ou d'abords difficiles, ces 9 podcasts démystifient toutes ces "nouvelles" musiques à travers des thématiques bien identifiées et permettent de mettre en lumière certain·es créateur·rices de ce pan du spectre musical de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

"Par la magie d’un podcast intimiste, Max Charue parvient à créer une conversation sans complexe avec ses invité·es, vulgarisant un métier et un savoir-faire a priori inaccessibles, démystifiant ainsi l’acte de composer en révélant tous ses secrets !". Lui-même musicien, et bien sûr compositeur, Max Charue se trouve aux premières loges pour aborder tous ces sujets et les rendre intelligibles à un large public.

C'est ainsi que vous pourrez tout savoir sur la composition pour opéra en compagnie de Benoît Mernier, mieux comprendre ce qu'est la musique électroacoustique en compagnie de Charo Calvo et Todor Todorov ou encore assimiler la notion de consonance avec Jean-Paul Dessy et Line Adam.

Tous ces podcasts sont en accès libre sur RTBF Auvio.

Au début des années 2000, en Belgique, le rap ne bénéficie pas encore de l'appui du public et des médias. À l'époque, les fers de lance du mouvement s'activent en marge du système et, surtout, à l'ombre des succès populaires. Du côté d'Ixelles, Pierre Pelseneer - dit Pierrot Pelseneer - tient pourtant à mettre en lumière la vitalité du secteur via Same Same, un studio d'enregistrement agencé pour soutenir l'émergence d'une nouvelle génération d’artistes rap.

À l'origine des trois (précieux) volumes des compilations "Dans Ta Rue", mais aussi à la base de l'initiative "Dans Ta Ruelle", premier recueil discographique entièrement consacré aux rappeuses du plat pays, l'ingénieur du son et producteur bruxellois est décédé la semaine dernière.

Avec l'asbl Same Same, il a notamment appuyé le travail d'artistes comme Akro, James Deano, Treza (13Hor) ou de collectifs comme Opak (Scylla, L'AB7, Masta Pi, etc.), Chant D. Loups (Badi, etc.) ou Ultime Team. À travers ses activités, Pierrot Pelseneer a fait de la production, de la promotion, du management et de nombreux enregistrements, offrant un véritable tremplin à des artistes qui cherchaient alors un peu de visibilité.

À sa façon, Pierrot Pelseneer a joué un rôle discret, mais décisif, dans l'essor et l’histoire du rap belge. La rédaction de Larsen présente ses condoléances à sa famille et à ses proches.

Samedi dernier, dix artistes se sont succédé·es sur la scène de la Maison poème dans le cadre de la sélection du Parcours FrancoFaune 2025. 

Le Parcours FrancoFaune est une initiative visant à soutenir les artistes émergents de la scène musicale francophone. Il offre une plateforme de visibilité, notamment à travers des concerts, des résidences artistiques, et des opportunités de collaboration avec des professionnel·les du secteur.

Le comité de sélection a posé ses choix et cette année, le Parcours FrancoFaune accompagnera CHOSE, Imis Kill et Nsangu qui ont émergé au sein des autres participant·es, Paons Perdus, Futur Bandit, Louis Louis, Raphaël s'améliore, Z&T, Izali et Skriz.

Prochain rendez-vous annoncé par les organisateur·rices: des entretiens individuels avec chacun des 10 projets, pour leur détailler les retours du comité de sélection et leur donner des pistes pour continuer à progresser. 

Les trois projets retenus seront ensuite accompagnés à l'année avec résidences, rendez-vous et conseils, avant une programmation lors de la 12e édition du festival FrancoFaune, qui se tiendra du 1er au 11 octobre 2025.

Organisée pour la 3ème année consécutive en Belgique (après une lngue interruption en 2015), les deux derniers champions de la compétition de Air Guitar vous donnent rendez-vous en 2025 avec pas moins de six soirées de qualification à Bruxelles et en Wallonie.

Les concours d'Air Guitar invitent les participant·es à mimer le jeu de la guitare sur scène... sans instrument réel. Cette pratique ludique et un brin surréaliste puise ses origines dans les années 1990, s'inspirant de performances comme celle de Joe Cocker au festival de Woodstock en 1969. Le premier championnat mondial d'Air Guitar a été organisé en 1996 à Oulu, en Finlande!

La finale belge est prévue le 14 juin à Ittre, au Zik Zak. Les gagnant·es auront l'opportunité de concourir lors des Air Guitar World Championships à Oulu, en Finlande, le 22 août 2025 (tous frais payés). Iels pourront aussi remporter des places pour le Alcatraz Metal Festival... ou même gagner une vraie guitare!

Toute personne intéressée est invitée à contacter la Fédération Belge de Air Guitar par mail à aireventmore@gmail.com ou via la page Instagram ou Facebook de Air Guitar Belgium. Il sera aussi possible de s'inscrire sur place lors de chaque épreuve de qualification (mais les places sont limitées).

Checkez le calendrier du championnat qui passera par les villes de Liège, Arlon, Charleroi, Mons, Bruxelles ou Vielsalm entre mars et mai!

On en discute pas mal dans les coulisses médiatiques: les ventes de tickets des gros rendez-vous estivaux ne se vendraient pas très bien.

Au-delà de la disparition annoncée de certains événements "middle" (voir par ailleurs sur larsenmag), les gros tracteurs de l'industrie peineraient-ils également à vendre leurs sésames? Plusieurs raisons sont avancées.

D'abord, les gens achèteraient de plus en plus tardivement leurs tickets, ils se décideraient moins vite. Peut-être en raison du prix, chaque année un peu plus élevé. Aussi parce que les programmations ne sont pas encore totalement annoncées à l'heure actuelle. Mais surtout parce que certains mêmes "gros" noms se retrouveraient à l'affiche de nombreux festivals (les noms de Tiakola ou Hamza ont été cités). 

Ensuite, le public semblerait préférer aujourd'hui les concerts uniques, où l'on est certains de profiter du show de son artiste préféré, avec un gros spectacle à l'appui et avec un temps de scène bien supérieur à celui des enchaînements d'artistes en festival. L'expérience avant tout donc. Et c'est pourtant exactement ce que pensent proposer ces manifestations... avec la pluie parfois au rendez-vous!

Pour un premier bilan, on se donne rendez-vous en septembre. Mais, on s'en doute déjà, pour tous ces organisateurs de festivals, ce sera "Tout s'est bien passé, on a eu encore plus de monde que l'année passée". Toujours plus beau, toujours plus grand, toujours plus fort? Le modèle a-t-il rencontré ses limites?

Figure attachante d'une chanson française remodelée avec fantaisie depuis Bruxelles, Marka entrevoit ses 64 printemps par la prisme d'une jeunesse éternelle. Toujours au taquet, l'heureux papa de Roméo Elvis et Angèle n'envisage absolument pas l'éventualité d'une retraite. Pour preuve, il sera de passage à la Foire du Livre, ce vendredi 14 mars, afin d'y dévoiler les chapitres d'une carrière (déjà) bien remplie.

Ouvrage autobiographique, truffé d'anecdotes et d'une bonne dose de surréalisme, "Appelez-moi Serge" raconte le quotidien et les coulisses de la vie du chanteur à travers 160 pages dédiées à la famille, à l'humour, à la guitare, au foot, mais aussi... aux tomates. Cocasse, cette aventure humaine se prolonge par ailleurs sur un album du même nom ("Appelez-moi Serge", donc).

Nouvel extrait de cet effort singulier, l'instrumental "Je suis un chien" se promène depuis quelques jours sur la toile par le biais d'un clip totalement improbable : une vidéo imaginée comme un karaoké, avec paroles sous-titrées, pour accompagner... un morceau sans paroles. On aura tout vu ! 

Nicolas Wieërs, producteur et directeur de la manifestation, l'a annoncé sur les réseaux:  "Pour la première fois en 20 ans, je n'ai pas pu réunir tous les éléments nécessaires à la réalisation de notre festival. Je vous donne cependant rendez-vous en 2026 dans un lieu prestigieux à Bruxelles, pour une édition que j'espère encore plus pertinente au regard des évolutions rapides de notre société."

Ce festival qui met en lumière la diversité et les musiques traditionnelles, électroniques et de cinéma provenant de l'Europe du Sud-Est est présent depuis 20 ans dans la capitale belge, se déplaçant au gré des opportunités. Il avait mis à l'affiche le grand retour de Manu Chao en 2024. Il ne sera pas le seul festival à zapper l'édition 2025, de nombreux événements de moyenne "voilure" rencontrent de plus en plus de difficultés à exister, pour des raisons financières principalement, ou de réglementation comme l'explique Nicolas Wieërs à nos collègues du Soir.

On lui donne, on l'espère, rendez-vous l'année prochaine.

SOMMAIRE

En couverture
p.8 Entretien - iliona

Ouverture
p.4 Arrière-plan - Magma
p.5 Affaires à suivre
p.6 En Vrac

# rencontres
p.11 CHARLES
p.12 Gravas
p.13 DRUUGG
p.14 ECHT!
p.15 Dan San
p.16 Benni
p.17 White Corbeau - CIAO KENNEDY
p.18 Apolline Jesupret
p.19 Pierre Fontenelle

Articles
p.20 Avant-plan - Skinfama
p.22 360° - La disparition de la presse musicale
p.26 Tendance - Nos musicien·nes d'orchestre: fourmis ou cigales?
p.28 In Situ- Daft Music Studios
p.30 Décryptage - Jamais sans mon smartphone
p.32 180° - Un petit état des lieux du management artistique

p.35 LES SORTIES

Bonus
p.38 Culte - Daddy K
p.40 4x4 - Antoine Flipo
p.41 Arrêt sur image - Ila Pittaluga
p.42 J'adore... - The Brums
p.42 L'anecdote - Alek et Les Japonaises

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Le Trophée FUGA est une distinction musicale décernée chaque année par l'Union des Compositeurs Belges, une association qui a pour objet la promotion et la défense de la musique belge.

Ce prix récompense ainsi les personnes ayant consacré une partie significative de leur carrière à la promotion et à la diffusion de la musique de notre pays. Il est à chaque fois attribué à deux lauréat·es, l'un·e néerlandophone, l'autre francophone. Le trophée en lui-même est une sculpture en bronze réalisée par l'artiste sculptrice flamande Jeanne De Dijn (1919-2013).

Du côté francophone, c'est le violoncelliste (belgo-américain) Pierre Fontenelle qui a reçu le trophée 2024. L'actualité du musicien est marquée par la sortie de son premier album solo, Roots, en janvier (chez Cypres). Après des études aux conservatoires de Luxembourg, Namur et Mons, il a notamment été violoncelle-soliste à l'Opéra Royal de Wallonie-Liège (jusqu'en 2022). Il est également le fondateur et le directeur artistique des Concerts des Dames à l'Abbaye Notre-Dame du Vivier près de Namur. Vous pourrez d'ailleurs retrouver son interview dans le numéro de Larsen à sortir en ce mois de mars (#62).

Du côté néerlandophone, c'est le trompettiste Benny Wiame qui a reçu le trophée FUGA 2024.

À la veille de la sortie de son troisième album, ECHT! inaugure une enseigne éphémère au cœur de la capitale. Établi rue du Marché au Charbon, du 6 au 14 mars, le groupe bruxellois accueille sa clientèle mélomane dans la superECHT!, un magasin de quartier aux rayons assortis de vinyles, de CD's, de t-shirts et d'autres fournitures exclusives.

Ouvert en vue d'assurer la promotion du nouveau "Boilerism", un disque façonné pour secouer le dancefloor jusqu'au bout de la nuit, ce pop-up store sera aussi ravitaillé en boissons rafraîchissantes et autres curiosités culinaires, sans oublier les DJ sets et quelques surprises totalement en phase avec l'univers fantastique de la formation instrumentale. Une belle leçon de circuit court, mais aussi une façon originale de rencontrer le groupe, avant le lancement de sa tournée, le 20 mars à l'Ancienne Belgique. 

Jodie Devos nous a malheureusement quittés en juin 2024, victime d'un cancer foudroyant. Tout au long de sa carrière, elle avait fait de la transmission des savoirs et des expériences une priorité. Pour que Jodie Devos continue d'inspirer les générations futures, la famille et les proches de l'artiste ont ainsi créé un fonds, le Fonds Jodie Devos, géré par la Fondation Roi Baudouin et placé sous la présidence honorifique de Bernard Foccroulle. Ce Fonds rassemble une communauté d'artistes, d'institutions culturelles et de passionnés autour d'une cause commune, symbolisant l'espoir et le partage.

 Le Fonds s'engage à briser l'image élitiste de l'art lyrique en soutenant des projets à destination des publics scolaires, des personnes en situation de précarité ou éloignées de la culture et des communautés sous-représentées, en respectant leurs besoins spécifiques (visites guidées, ateliers, projets participatifs et inclusifs, accès au spectacle vivant, etc…).

Fidèle à l'esprit de l’artiste qui aimait faire découvrir son art avec tous ceux qui voulaient l'écouter, le Fonds s'adresse à un public sans frontières, dans un élan d'ouverture et de transmission culturelle.

Le Fonds s’engage à accompagner les jeunes artistes dans leur parcours en soutenant des projets de perfectionnement et de professionnalisation (master classes, opéra studio, productions "jeunes chanteurs").

Vous pouvez faire un don qui permettra de soutenir directement les projets et initiatives du Fonds, qu'il s'agisse d'organiser des événements ou de financer des projets en lien avec les objectifs du Fonds.

www.fondsjodiedevos.com

Valère Burnon (originaire de Marche-en-Famenne et bachelier du Conservatoire Royal de Liège) et Roeland Vermeulen sont tous deux nés en 1998. Ils représenteront la Belgique lors de cette nouvelle édition du Concours Musical Reine Élisabeth dédié cette année au piano.

Ils font partie des 70 candidat·es sélectionné·es et se produiront 70 entre les 5 mai et 11 juin à Flagey et au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, au gré des étapes franchies.

En postulant, chaque musicien·ne avait dû envoyer quatre œuvres filmées à destination du jury de sélection : une fugue extraite de Die Kunst der Fuge BWV 1080 de Bach, une sonate de Haydn, Mozart, Beethoven ou Schubert, une étude de Chopin et une œuvre en libre choix pour piano solo. Le jury international est présidé par Gilles Ledure.

Première épreuve publique du 5 au 10 mai. La demi-finale aura lieu du 12 au 17 mai, tandis que la finale se tiendra du 26 au 31 mai.