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La musique habite profondément Margaret Hermant. Lumineuse, curieuse, elle pilote son parcours de musicienne et compositrice comme un voilier, au vent des rencontres et de son extrême curiosité. Et ça marche : de la scène à la composition, en passant par une collaboration avec Jóhann Jóhannsson, cette enthousiaste se consacre aussi à trois projets musicaux aussi passionnants qu’éclectiques.

Conçu dans le libre enchaînement des choses, Temps d’Arménie est le premier album de la pianiste. Une belle aventure dans le temps, réunissant les compositeurs belges Claude Ledoux, Jean-Luc Fafchamps et Jean-Pierre Deleuze au moine ethnomusicologue Komitas. Des œuvres comme autant de ponts entre le nouveau et l’ancien, comme signes de ralliement.

Printemps 2020, premier confinement. Elsa de Lacerda est violoniste, Pierre Solot pianiste. Sur fond de discours politiques qui divisent la population en essentiels et non-essentiels, leur métier est questionné. C’est dans ce contexte qu’est née l’idée de Change.

Issu d’une famille italienne, le musicien originaire de Tamines se fraie un chemin en créant des ponts : cinéma-musique, vidéo-musique, classique-jazz, etc. En marge de tout totalitarisme idéologique, il dit adorer « tous les moments charnières dans l’histoire ».

Cap sur l’Amérique pour les huit violoncellistes d’Ô-Celli, qui revisitent Gershwin, Bernstein, Ellington et Price. Et gravent en première mondiale le triptyque American Wanders du Belge Harold Noben.

Jamais présenté dans sa totalité, Music For Trees c’est aujourd’hui une occasion unique d’entendre ce qui reste de la musique du compositeur, chanteur et (exceptionnel) tromboniste Garrett List.

Deux ans après leur superbe enregistrement de concertos pour orgue et cordes de Bach, qui avait été couvert de distinctions, les Muffatti nous invitent cette fois en Italie, en compagnie du contre-ténor Clint Van der Linde.

Son nom n’apparaît jamais sur les affiches. Sans lui, celles des Festivals des Midis-Minimes et de L’Été Mosan ne verraient pourtant jamais le jour. Flûtiste reconverti en homme-orchestre, Bernard Mouton est le directeur artistique de ces deux rendez-vous incontournables de l’été classique.

Pas d’électronique pure cette fois, mais, «parce que j’ai besoin de ça pour me sentir chez moi», Pierre Slinckx s’inspire du son électronique pour l’insérer au sein de l’écriture acoustique, pour en enrichir les sonorités.

La chanteuse pose sa voix ensorcelante sur un album intitulé Il est quelqu'un sur terre, un subtil mélange de mélodies corses, de folk grec et de chansons françaises modernes puisées dans le répertoire d’Alain Bashung, de Brigitte Fontaine ou encore de Dominique A.

Is this the end?, un opéra "pop requiem" présenté en trois parties. Le deuxième volet Here’s the Woman! est présenté du 21 au 24 avril à la Monnaie.