Azmari
In Oculis
Sdban Ultra
Les cinq morceaux enregistrés sur In Oculis sont susceptibles de ralentir le réchauffement climatique. Celles et ceux qui, par souci écologique, se défendent de prendre l’avion pour voyager à l’autre bout du monde peuvent, en effet, s’en remettre à Azmari, tant la musique du quatuor bruxellois explore le monde par procuration. Comme dans les épisodes précédents, le groupe emprunte à l’éthio-jazz de Mulatu Astatke et à un psychédélisme pêché dans les eaux du Bosphore. Mais les plages instrumentales esquissées sur ce disque s’ornent aussi de percussions brésiliennes, d’instruments indiens, de cuivres importés des Balkans et d’un souffle persan, inspiré par une époque où Iran rimait avec liberté. Sur Eyelights, Azmari juxtapose les rythmes et empile des références qui, du jazz à la musique classique, façonnent une étonnante fresque cinématographique. En fin de parcours, le quatuor s’élance dans une expédition lancinante, un trip hallucinogène intitulé 17th Tiger Print. Un modèle de groove exotique.
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Night Plants Can Run