Schubert, Satie, Frahm, Richter... on pense un peu à tous ces génies à l'écoute de cette nouvelle vague de compositeurs et pianistes "minimalistes", dans laquelle prend place le Liégeois Grégoire Gerstmans, lui-même fils et petit-fils de musiciens renommés.
L'écorce du zèbre s'inscrit dans une veine "lamento", une composition mélancolique et doloriste qui nous rappelle finalement beaucoup d'autres morceaux et qui s'en éloigne aussi à la fois. C'est un peu le péché (mignon) de toutes ces nouvelles compositions, nous en rappeler d'autres mais sans vraiment pouvoir les raccrocher directement à une autre précise. Réminiscence rassurante.
Le court film qui accompagne ce zèbre a été réalisé par Grégoire Gerstmans lui-même, qui poursuit parallèlement à son parcours de musicien , celui de vidéaste. On vous invite d'ailleurs à relire son portrait dans le dernier numéro de Larsen (#58). Il a réalisé de nombreux clips, notamment pour Dan San, Condore, Aucklane, etc.