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Le magazine de l’actualité musicale en Fédération Wallonie - Bruxelles
par le Conseil de la Musique

Belgian World Music Network

Vitrine & réseautage

Jean-Pierre Goffin

Programmé en mai, le Belgian World Music Network a été reporté au 9 novembre. Rencontres, débats et ateliers auront lieu au Cinéma Palace, les concerts au club de l’AB.

Il y a trois ans naissait le Belgian World Music Network avec pour but de soutenir les musiques du monde. Si les synergies entre le Nord et le Sud n’étaient que ponctuelles – au Womex principalement –, la nécessité de lancer un réseau commun s’est fait sentir : « On travaille au niveau des musiques, mais aussi des médias pour qu’il y ait une reconnaissance du secteur, dit Emmanuelle Greindl, directrice artistique du Festival d’Art de Huy. On voit en effet que dans les salles, les centres culturels, le genre est sous-représenté, c’est seulement en période de festival que ces musiques se retrouvent sur la scène. » Les showcases auront lieu en soirée et seront accessibles au public. La parité entre groupes francophones et néerlandophones sera respectée, et la sélection sera effectuée par un jury très large composé de membres du réseau : le vote permettra de choisir six projets. Des représentants internationaux du secteur sont invités aussi bien aux différents colloques qu’aux showcases, le but étant de présenter le meilleur de la scène belge et de multiplier les contacts : « La place des musiques du monde en Belgique est certes reconnue à l’étranger mais n’est pas d’une grande importance. Le Festival d’Art de Huy, par exemple, a une reconnaissance mais les moyens sont tellement petits qu’il est difficile d’inviter des groupes étrangers renommés. 
Il est donc très utile de se fédérer entre organisateurs pour accueillir des projets plus importants, en divisant les frais avec des festivals assez proches dans le temps comme le Gaume Jazz ou Sart-Risbart. » La reconnaissance à l’international est bien présente mais ce sont les moyens qui font défaut… Les idées ne manquent pas ! « Une de nos demandes aujourd’hui, c’est qu’au niveau de Propulse par exemple, on puisse déjà travailler au niveau frontalier Pays-Bas, Luxembourg, France, Allemagne pour approfondir les échanges avec les pays proches, privilégier la proximité. La Belgique est trop petite pour vivre dans son espace restreint. »