Les derniers jours de La Muerte
Deux concerts avant fermeture définitive
Toutes les bonnes choses ont une fin, même La Muerte. Groupe apparu aux débuts des années 1980 à la jonction du rock garage et du heavy metal ("loudest product made in Belgium since 1984", rappelle régulièrement la formation), La Muerte met un terme à ses activités, cette semaine, à l'occasion de deux concerts programmés au Botanique : l'un, en forme de veillée funéraire, ce mardi 9 décembre, l'autre en forme de cérémonie d’adieu, ce samedi 13 décembre.
Après Front 242 et Channel Zero, c'est une nouvelle institution du rock belge qui baisse pavillon. Entamée en 1984, enterrée (une première fois) en 1994, la carrière de La Muerte a connu une résurrection complètement inattendue en 2015, au lendemain d'une date de reformation "unique". Dix ans après avoir repris le chemin de la scène et du studio, les forces vives de La Muerte terminent cette fois leur histoire en beauté avec deux concerts d'anthologie en guise d'épilogue.
Au-delà des deux prestations annoncées, la semaine du Botanique tournera à plein régime autour des souvenirs engrangés par La Muerte au cours des quatre dernières décennies. Les serres du Botanique accueillent en effet une galerie retraçant l'histoire du groupe à travers des posters, sérigraphies, peintures originales, créations et autres textiles.
En marge de l'expo, il sera également possible de se procurer "L’essence des chocs", un livre signé Raymond Derry, journaliste chez New Noise. Riche en anecdotes et en interviews piochées au fil des années, son ouvrage revient en détails sur l'épopée de La Muerte.